mais après tout, tout le monde s'en fout que malgré la fatigue & les paupières piquantes, j'arrive pas à dormir. que je fume trop, mange trop, sourit trop pour de faux. que faire semblant est trop fatiguant, et que si je tiens, c'est quand même grâce à ça, comme le malheur qui te tient la main pour par tomber dans le caniveau, et que ma foi, c'est bien dommage. qu'un jour les lumières s'éteindront, que les couleurs s'en iront, et qu'il ne restera qu'un machin rosâtre, au sol, perdu.
mais tout le monde s'en fout, alors ça n'a aucune importance que la lumière m'ait coupé la parole.
