28/9 _ 17:20

Imaagine si le futur n'existait pas. Imagine s'il n y avait pas d'avenir.
Imagine un monde, où ne compterait que le présent morne et les blessures du passé. Un monde où il n y a pas d'après, pas de lueur lointaine, pas de feux d'artifices au bout du tunel.
Imagine que les rêves soient rayés au stylo bille, effacés à la gomme. Imagine un soleil raturé de noir, une éclipse. Imagine un futur qui pourrait être flamboyant mais qui s'éteint par manque d'oxygène.


Si demain n'existe plus, moi non plus.


Like an aerialist, I walk on the highwire. I focus on the point in front of me. Don't close my eyes, don't shut the light.
Or I would fall.


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20/9 _ 19:51

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Erase my mistakes, forget my loves, close books. And start again.



c'est un je ne sais quoi, quelque chose de profond et de tellement superficiel à la fois. c'est une toute petite chose, qui permet juste de combler le trou, de renforcer les fondations. ce n'est vraiment pas grand chose, juste histoire de dire qu'il est là.
sauf que tu vois, sans ce petit truc, j'ai l'impression de manquer de tout.






la fatigue et la maladie m'ont rattrapé, dommage.
il ne me reste que quelques forces pour rester accroché à la rive, juste assez pour ne pas dire que j'ai complètement perdu le contrôle.

16/9 _ 18:25

J'aimerais te parler, te dire que la vie est belle, qu'elle vaut le coup d'être vécu. J'aimerais te dire que je t'aime, que le soleil est ton ami, j'aimerais te dire que tu es belle. J'aimerais te dire que si c'est l'homme de ta vie, alors ne sois pas triste, il reviendra. J'aimerais te dire que malgré tes larmes, s'il te rend heureuse par moments, alors ne lâche rien, n'abandonne pas, ne baisse pas les bras. J'aimerais te dire que la cigarette et l'alcool ne te rendront pas plus forte, que tu es une personne formidable, géniale, intelligente, pleine de surprise, de bons mots, que tu as une culture superbe, que tu es belle, que tu rayonnes, et que je t'admire. J'aimerais te dire que si tu es ma meilleure amie, ce n'est pas pour rien. Que malgré les absences, je serais toujours là, où que tu sois, quoi que tu dises. J'aimerais te dire que je t'aime, et que je t'aimerais toujours.
J'aimerais que tu me croies un jour, que tu ne prennes pas ça avec relativité. J'aimerais que tu saches que t'es comme une grande ou une petite soeur des fois, que je ferais tout pour toi, que parfois j'aimerais te ressembler, que j'aimerais avoir ta force et ton courage. Et j'aimerais te serrais dans mes bras très fort, juste pour te montrer que tu comptes plus que n'importe lequel d'entre nous.


Le problème, c'est qu'il y a des centaines de choses que je ne peux pas te dire, puisque moi-même j'ai tendance à ne plus y croire.

Te dire que la vie est belle, et qu'elle vaut le coup d'être vécu deviennent des mots qui sont difficiles de dire. Les cours de philo s'enchainent, les livres à lire forment une pile incroyable à côté de mon lit, et le soleil a disparu. Parfois j'ai envie d'être jolie comme toi, avec toute cette grâce et cette discrétion raffinée qui te va si bien. Mais j'ai l'impression d'être un énorme monstre à côté de toi. Parfois, j'ai envie de m'arracher la peau et de me jeter à la poubelle. Parfois, j'ai envie de pleurer, un peu comme toi. Mais chez moi, ce système de soupape ne marche plus. Tu sais, le couteau au creux de la poitrine, celui là même qui m'empeche de respirer correctement est revenu. Et je n'ai pas trouvé d'autre moyen pour chasser cette douleur que la cigarette et le travail.
J'aimerais t'emmener au pays des bisounours, grimper sur les arcs-en-ciel, manger des nuages, et jeter des bombes à eaux sur les gens méchants, mais je sais que tu n'y crois pas. Et je m'en veux d'y croire, et je me trouve pitoyable à inventer des choses sans noms pour te faire sourire. Puisque moi même, je n'y crois pas.
Tu sais, je me retiens à tout ce que je trouve pour ne pas glisser raide vers le fond, mais le problème est là, j'ai peur que cette lutte acharnée m'enlève toutes mes forces, et empeche le coup de talon salvateur qui me permettra de remonter à la surface pour respirer l'air de nouveau. Mais tant pis, je lutte. je souris, je ris, je travaille, j'essaye de toute mes forces d'arriver à quelque chose. Mais même la nuit, dans les moments supposés de trêves, mes angoisses reviennent en bloc, et m'attrape la cheville pour m'entrainer vers le fond.
Tu sais, j'aimerais te donner le soleil, construire un empire pour ton sourire, te mettre sur un autel et t'acclamer toi, toute entière, te servir l'amour sur un plateau, et te savoir heureuse. Mais tu sais que je n'en suis pas capable.

S'il te plait, ne me laisse pas, moi et mes tentatives desespérées. S'il te plait, ne m'abandonne pas au milieu de ma course, ne me dédaigne pas, par pitié.
J'ai besoin de ma meilleure amie. J'ai besoin de toi pour na couler définitivement.
Tu me manques.


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9/9 _ 21:14

À dix-sept ans, on est cons et insouciants, normalement. Non ? Je sais plus où se place la normalité, je ne sais pas si j'ai une famille normale.
Aux taches ménagères qui me bouffent mon temps s'ajoutent les devoirs et les crises de doute du petit frère. (pardon, je me suis oublié. l'odyssée, les contrôles, le bac, les journées remplies, billy budd, be discours de le méthode... etc.)

J'aimerais m'enfuir, et pouvoir me dire que si je vais mal, c'est de ma faute. Uniquement ma faute.


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4/9 _ 16:49

J'aimerais me pelottener dans mon lit, boire du café, regarder des séries débiles, lire des tonnes de bouquins, écouter toujours plus de musique, sortir sous le soleil brulant, rencontrer des gens, découvrir de nouvelles villes, faire des concerts. Toute ma vie.

Et ne pas penser au bac, à l'université, au futur, à la fatigue, au froid, à l''argent, à la routine, aux gens désagréables, aux responsabilités, au mal.
J'aimerais être en vacances toute ma vie.


J'ai peur de lacher l'affaire, de baisser les bras, de tout arrêter parce que je n'aurais tout simplement plus la force d'essayer que ma vie soit belle. J'ai peur que la motivation s'en aille, j'ai peur d'abandonner. J'ai peur que mon système d'autopersuasion ne me suffise pas, j'ai peur de craquer et de tomber sans être capable de me relever. J'ai peur d'être trop fatigué pour continuer à lutter.
J'ai peur de ne pas réussir. J'ai peur que le monde en entier soit contre moi, j'ai peur que mon corps me lache. J'ai peur de m'éffondrer.

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