22/12 _ 12:09

http://summertime.cowblog.fr/images/695121753b71ac78bf5.jpgJe suis une salope sans coeur, névrosée, et célibataire.




Sinon, hier, j'ai vu une icône, une idole, un fantasme, une légende. Et c'était foutrement bon. J'étais vivante pendant un peu plus d'une heure et demie, et tandis que l'adrénaline coule encore dans mes veines, je ne peux que vous dire que la vie est belle. Juste pour des petits moments de vie, de sourire, et d'extase (par procuration), je pourrais dire que ma vie fut belle. (Puisque aussi idiot que celui puisse paraître, c'est un vieux rêve qui vient de se réaliser)

11/12 _ 19:51

Je retrouve cette angoisse qui m'opresse la poitrine en cours de Littérature, parce que oui, je ne vis que dans le passé d'heureux évènements, et dans l'avenir qui n'a que de vaines espèrances d'autre chose. L'homme est vide, misérable, et je suis humaine. C'est tellement dommage. C'est trop con. Et si encore il n y avait que le travail incessant, éttoufant du lycée. Mais non.
Tout ce que je touche ne se transforme pas en or, mais en pourriture. De la pourriture sous mes doigts, sur mon corps, dans ma tête. Je n'ai plus envie de rien, si ce n'est dormir. Mais laisser le monde tourner sans moi, serait pêché. (Même si avouons le, je ne suis qu'Eve, cette tentatrice, cette pute qui nous condamne toutes) Nan mais tu vois, je sais même pas comment j'arrive à ne pas pleurer dans le train, à ne pas tomber sur le bitume humide, à sourire encore. Et c'est tellement pitoyable de ne trouver du réconfort que dans l'épluchage parfait de clémentines, et la clope. Espèce de soleil enfumé. Je ne vais pas même pas dire que j'aimerais que quelqu'un me dise que ça ira, parce que putain, j'y crois plus du tout, même venant du plus parfait des hommes. Je ne suis que néant, coincé entre deux infinis. Je ne suis qu'humaine, je ne suis que moi, réduite à un pessimisme (pire que) absolu, parce que je ne suis que pensante, même pas roseau. Nan, un brin d'herbe jaunâtre qui refuse de boire l'eau de pluie. Ça me fera une raison de plus pour tout quitter sans culpabiliser ; je suis foutue, pourrie, et c'est de ma faute.

http://summertime.cowblog.fr/images/Image3.png

(ouais, c'tait génial s'tu veux savoir. superbe, grandiose, impressionant. et encore une fois, la presque mort qui arrive en plein milieu, la respiration qui s'accèlère, l'aveuglement, le retour à la réalité; tu n'es pas invincible hurle ton corps)
 

6/12 _ 15:55

Mon chat a bavé sur mon lit. Et moi j'ai rêvé quelque chose d'horrible. Des vieilles couleurs passées, abimées, comme un vieux film des années 70 avec trop de orange. Il fallait faire l'amour pour guérir, pour faire avouer, pour comprendre, et l'eau glaciale du fleuve n'empêchaient pas les jeunes de se courir après dans les magasins. Et puis il y avait ses bras si accueillants, sa chaleur si réconfortante que j'aurais aimé ne jamais quitter. Mon nez se perdait dans son cou, mes mains s'accrochaient à sa chemise, et même si son visage était perdu dans la fumée et le noir, je savais que ce n'était pas le bon, qu'il n'était pas celui qui devait être là. Il me regardait de l'autre côté de l'eau noire, immobile, et je fermais mes yeux dans une tendresse qui n'était pas la sienne.
Je n'arrive plus à dormir, je n'ai plus d'espoir, je suis une salope. Et peut-être que je suis malade. Tout me colle à la peau, et je me sens lourde de travail, de bouffe, de grimaces. Il y a des larmes qui n'existent que dans l'âme. C'est con.

4/12 _ 16:42

"Il n'y a pour l'homme que trois événements : naître, vivre, et mourir. Il ne se sent pas naître, il souffre à mourir, et il oublie de vivre."
(Les Caractères - La Bruyère)


Je continue de m'étonner de l'homme et du monde qu'il a réussi à créer. Ainsi que de sa capacité d'introspection, et d'analyse aussi pessimiste que ce soit. Je m'interroge sur les différences et les points communs de nous autres, créatures théologiques ou simple cellules multiples. Je suis fascinée par notre désir de puissance, de reconnaissance, par notre besoin d'ordre qui s'est transformé en une obsession maladive. Ainsi que notre capacité à trouver ce rangement injuste, en proposant un désordre inégal. Notre insatisfaction éternelle nous mène au néant, tant pis, j'emporterais la littérature avec moi.

http://summertime.cowblog.fr/images/foulechicago.jpg

09décembre ; rammstein _ 21décembre ; marilyn manson _ 05mars ; 30seconds to mars _ 05mai ; Saez (et tant d'autres j'espère)
et au milieu de tout ça, 24mars ; dissertation philosophique pour le concours général des lycées.

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast