"qu'est-ce que ça peut te faire"
haussements de épaules. Imperceptible. mais il l'a vu, l'a senti.
"qu'est-ce que ça peut vous faire de toute façon."
elle n'avait pas de soucis, elle n'allait pas chez le psy (elle n'en n'avait pas besoin ?), elle n'était pas névrosée, elle. elle ne prenait pas de médicaments. sa seule faiblesse était la fatigue. mais c'est quelque chose qui ne compte pas. qui n'est pas important. c'est comme si elle faisait semblant "ah bon, tu te sens pas bien" (sourire ironique et sourcils faussement froncés)
"franchement, vous avez trop de choses à penser. alors n'essayez même pas, ne laissez pas la culpabilité vous bouffer, et continuez d'oublier que je suis là."
(arrêtez de faire semblant, c'est encore pire. la pitié fait trop mal)
"c'est plus simple comme ça, je me débrouille très bien sans vous. et vos élans d'autorité ne sont plus crédibles."

et après, ils te disent t'avoir longuement désirer, t'aimer de tout leur coeur et ils tordent leurs bouches quand tu cries que tu es pressée de t'en aller, loin d'eux.
et il faut toujours les rassurer. leur dire qu'ils n'ont rien raté, et qu'ils sont très bien.
comme une mère à ses enfants.